Fidelma Massey

A étudié à l’école d’art de Dun Laoghaire et s’est spécialisée en arts plastiques/sculpture (sculpture de la pierre, modelage de l’argile, dessin et céramique). S’est livrée à la céramique commerciale jusqu’en 1986 ; après cette période elle s’est consacrée à nouveau à son intérêt d’origine, la sculpture, travaillant ainsi le bronze, la pierre et la céramique. Elle dessine également et fait aussi des vitraux.

Elle a montré son travail au cours de nombreuses expositions collecti- ves à cette époque : Royal Hibernian Academy, Sculpture in Context, Iontas, L'Ecole des Beaux Arts, Paris. Elle montre régulièrement son travail dans plusieurs galeries comme les galeries Solomon, Origin, Oisin, Bridge et Whichcraft à Dublin ; la Greenlane Gallery, Dingle et la Kilrealig Gallery, Ballinsceligs, toutes les deux à Co. Kerry.

Le travail de Fidelma Massey invite le spectateur à entrer dans un monde de transformation alchimique. Le travail est personnel dans
le sens où il est le produit d’une vision individuelle, mais également universel dans le sens où il explore des thèmes mythiques et des ima- ges dessinées provenant du fin fond de l’inconscient. Dans ce monde de lunes bleues et d’hommes verts nous retrouvons des créatures à la fois étranges et familières, la déesse mère se trouvant dans un cosmos d’étoiles flottantes, le gardien cornu d’une légende médiéva- le et les Sheela Na Gigs sans vergogne du passé celtique. Les images sont très loin d’être moribondes ou sentimentales. Elles sont cepen- dant rudes et reliées à la terre et souvent pleines d’humour.

Ce sont les créations d’un œil qui perçoit le monde comme un lieu où la nature et l’évolution sont sacrées en elles-mêmes. Pour ses sources, elle s’inspire non seulement de la sculpture occidentale mais également de la mythologie orientale et classique. Cette fusion lui permet d’emmener le spectateur au-delà des contraintes de n’impor- te quelle tradition »À travers toutes les époques, l’art a exprimé le sacré. La sculpture la plus ancienne que nous connaissons représente la déesse, l’imma- nence du divin dans le monde matérialiste. Il existe une longue tradi- tion ininterrompue consistant à créer de nouvelles formes et de nouveaux visages exprimant les lois de la nature qui font que nous- mêmes et le monde existons. La vie découle d’une unité éternelle inchangée et se diversifie sous des formes variées et changeantes du monde phénoménal. Les dieux se manifestent de l’absolu inchange- ant de la même manière que la lumière est toujours blanche mais qu’elle peut être divisée dans les couleurs du spectre : et c’est ainsi que les hommes et femmes ont donné à ces dieux des visages et des formes appropriés à leur propre époque. C’est la tradition selon laquelle je travaille. « (Fidelma Massey) 

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